Démangeaisons, brûlures, pertes blanches, les signes d’une mycose intime sont bien connus, mais son origine est parfois difficile à saisir pour celles qui pensent avoir fait tout ce qu’il faut pour ne pas en souffrir. Mais, d’où vient cette affection génitale ? Dans cet article, on évoque la mycose vaginale, sa cause principale et les facteurs favorisant son émergence.
Première cause de mycose vaginale : un microbiote perturbé
Votre microbiote intime, aussi connu sous le nom de flore intime ou flore de Döderlein, est un écosystème fragile, mais indispensable pour protéger les muqueuses vaginales et vulvaires. Rassemblant divers micro-organismes vivants, il s’épanouit au niveau de la vulve et à l’intérieur du vagin. Bien sûr, on ne peut l’observer qu’au microscope, mais ses missions n’en sont pas moins primordiales !
La quasi-totalité du microbiote vaginal et vulvaire est composée de lactobacilles, de bonnes bactéries du groupe des ferments lactiques que l’on nomme également probiotiques. Moins de 10 % de votre flore vagino-vulvaire réunit d’autres types de micro-organismes, dont certains qui peuvent être à l’origine de maladies ou de troubles intimes. C’est notamment le cas d’une levure au nom célèbre : Candida albicans. C’est ce champignon microscopique qui est à l’origine des mycoses, aussi appelées candidoses. Mais comment fait-il pour devenir majoritaire par rapport à l’importante population de lactobacilles qui le domine habituellement ?
Vivants et donc sensibles à toutes les variations qui touchent leur environnement, mais également à certaines substances chimiques, les lactobacilles peuvent être détruits sous l’influence de divers facteurs. Et c’est lorsque leur nombre, d’habitude conséquent, diminue que Candida albicans se met à proliférer de façon anarchique, ne rencontrant plus d’obstacle à son développement. C’est pourquoi, pour prévenir les mycoses et leurs récidives, il est important de faire la chasse aux facteurs favorisant leur destruction, mais aussi à ceux qui offrent des conditions d’évolution propices au C. albicans.
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Ce qui favorise le développement d’une mycose au quotidien
Une prise d’antibiotiques
L’un des facteurs qui conduisent à une destruction rapide des lactobacilles bénéfiques est la prise d’antibiotiques. L’antibiothérapie prescrite en cas d’infection est certes efficace contre les mauvaises bactéries pathogènes à l’origine de la maladie traitée, mais elle ne fait pas de distinction entre ces dernières et les bons lactobacilles de votre flore. Eux aussi détruits au cours du traitement antibiotique, ils ne peuvent plus assurer leur rôle de protection de la sphère intime. Et s’ils n’arrivent pas à se multiplier à nouveau suffisamment vite, Candida albicans risque de profiter de la situation pour proliférer. Il faut donc que vous soyez particulièrement vigilante dans ces moments-là.
Une hygiène intime excessive
Bien qu’un manque d’hygiène puisse provoquer des troubles intimes, c’est plus souvent un excès de précautions hygiéniques qui est à l’origine des mycoses, et ce, pour deux raisons. D’une part à trop vouloir nettoyer la vulve (et parfois le vagin), le risque est de décaper vos muqueuses et donc d’éliminer les lactobacilles à leur surface. D’autre part, Candida albicans a horreur des milieux acides et préfère les environnements alcalins. Or en vous lavant trop souvent, vous perturbez le pH naturellement acide de votre zone génitale et favorisez l’épanouissement des champignons responsables de la mycose vaginale.
C’est pour ces raisons qu’il ne faut pas chercher à réaliser votre toilette intime plus d’une fois par jour, sauf exception. Pour l’effectuer, employez toujours un produit de toilette formulé pour la sphère gynécologique dont le pH respecte l’acidité naturelle du vagin.
D’autres facteurs favorisant la mycose
À ces deux problèmes peuvent s’ajouter d’autres facteurs favorisants :
- Port de pantalons ou de shorts trop serrés,
- Port de sous-vêtements synthétiques,
- Stress important,
- Fatigue passagère ou chronique,
- Vie sexuelle intense,
- Consommation de tabac ou d’alcool,
- Déficit immunitaire,
- Diabète.
Corriger le déséquilibre de la flore intime, principale cause de mycose vaginale
Restaurer et préserver l’équilibre du microbiote vaginal est le meilleur moyen de prévenir la candidose et ainsi mettre fin aux mycoses à répétition. Pour cela, il est nécessaire d’apporter des probiotiques à la flore intime. Certains gels lavants et crèmes de soins pour la sphère intime sont aujourd’hui enrichis en micro-organismes probiotiques pour traiter localement le déséquilibre de la flore. Mais si celui-ci est très important, ce type de produit ne sera pas suffisant et il faudra plutôt recourir à un complément alimentaire fortement dosé en lactobacilles pour rétablir l’ordre.
Apportant 40 milliards de ferments lactiques pour 4 gélules, notre formule Probio+ Intima se compose de 4 souches de lactobacilles naturellement présents à la surface de vos muqueuses vaginales et vulvaires. La dose journalière à prendre en cure d’attaque comprend 20 milliards de Lactobacillus crispatus, probiotique le plus abondant de la flore intime. Notre complément alimentaire ciblé peut également être pris en programme de deux mois pour soutenir le microbiote intime ou en entretien pour conserver son équilibre. Bref, il s’agit d’une solution naturelle et durable pour éliminer la principale cause de mycose vaginale.
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